Il faut accorder à la 5G des fréquences au-delà des 6 GHz, estiment les grands opérateurs mobilesAlors que la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR) 2015 s’ouvre dans quelques jours à Genève, les grands opérateurs mobiles membres de l’Alliance NGMN (Next Generation Mobile Networks) souhaitent ...que cette réunion internationale aux retombées particulièrement importantes prenne l’initiative de lancer des réflexions et d’établir une feuille de route qui puissent permettre in fine à la CMR 2019 d’accorder à la future 5G des bandes de fréquence au-delà des 6 GHz. Lors de la CMR 2015, seules les bandes 470-694 MHz, 1,3-1,5 GHz, 2,7-2,9 GHz et 3,4-4,2 GHz seront en effet examinées et éventuellement, en fonction des négociations entre les gouvrenements, accordées au secteur des communications mobiles (lire notre article En novembre, la CMR 2015 va chercher de nouvelles fréquences pour les communications mobiles). "Si l’on veut que la 5G remplisse toutes les missions qu’elle est censée accomplir, il faut accorder aux systèmes mobiles 5G des bandes spectrales où les canaux affichent des largeurs de bande passante beaucoup plus élevées que celles disponibles aujourd’hui", indique Bruno Jacobfeuerborn, chairman de l’alliance NGMN qui vient de publier une note intitulée “Future IMT spectrum goals for ITU WRC-15” (à télécharger ici au format PDF). Pour dépasser la limite actuelle de 20 MHz de bande passante (limite de la technologie 4G/LTE) et la porter à 500 MHz voire 1 GHz, l’alliance NGMN propose l’examen des bandes 6-20 GHz (5,9-8,5 GHz, 9,9-10,6 GHz par exemple), 20-30 GHz (21-23,6 GHz, 24,5-29,5 GHz, etc.) et 30-86 GHz (31,8-33,4 GHz, 40-43,5 GHz, 66-76 GHz, 91-86 GHz…). L’organisme estime qu’une priorité devrait être accordée aux bandes proches de 6 GHz du fait que les conditions de propagation y sont plus favorables, sachant que le spectre compris entre 6 GHz et 30 GHz offre les meilleurs caractéristiques techniques en termes à la fois de propagation et de largeurs de bande disponibles. A suivre donc !
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