Calao Systems signe le premier module processeur Smarc basé sur le Tegra K1 de NvidiaLa société grenobloise Calao Systems, spécialiste des calculateurs embarqués à architecture ARM pour les marchés du M2M industriel et de l’Internet des objets, enrichit sa gamme de modules processeurs au format Smarc ...de 82 x 50 mm avec un premier modèle basé sur le Tegra K1 de Nvidia. Ce processeur, que la firme française avait déjà repéré et qui développe une puissance de 326 Gflops, associe, sur une seule puce, un sous-système Kepler compatible Cuda à 192 cœurs de traitement graphique et quatre cœurs ARM 32 bits Cortex-A15, le tout avec 314 entrées/sorties et une enveloppe thermique inférieure à 6 W. Caractérisé par un budget de 10 W et conçu pour les systèmes embarqués sans ventilateur et les applications de vision industrielle, de traitement vidéo, d’analyse de données ou de calcul intensif, le module SMC-NTEK1 de Calao embarque jusqu'à 2 Go de mémoire DDR3L et jusqu'à 64 Go de eMMC. Il fournit aussi un haut niveau de sécurité grâce à la présence d’un circuit de confiance TPM (Trusted Platform Module) certifié FIPS 140-2 qui complète la sécurité native du mécanisme TrustZone de l’architecture ARM. On y trouve également un ensemble de capteurs environnementaux (température, humidité et pression) et des détecteurs de mouvement. Le connecteur MXM 3 vers la carte porteuse, quant à lui, véhicule les signaux LVDS, HDMI, CSI (entrée caméra), PCI Express, USB 2.0 (hôte et OTG), I2S, Gigabit Ethernet, SDIO, SATA, UART, SPI, I2C, JTAG, GPIO et audio. Apte à fonctionner dans la gamme de température comprise entre -25°C et 85°C, le module est fabriqué par Eolane. « Le format Smarc a été un choix évident pour Calao pour offrir le maximum des avantages du processeur Tegra K1, commente Philippe Garnier, directeur marketing de Calao. Ce module nous permettra aussi de profiter pleinement de ce processeur dans les prochains produits de Calao et notamment dans des calculateurs embarqués et des plates-formes d’infrastructure de réseau pour le M2M et l’internet des objets. » |