
La minicarte LimiFrog à base de STM32 veut devenir une référence pour le prototypage d’objets connectés Mise au point par Xavier Cauchy, ingénieur doté d’une forte expérience en conception de circuits et SoC acquise notamment chez STMicroelectronics, la carte LimiFrog est un module électronique programmable ultracompact ...(44 x 41 mm pour un poids total de 25 g) destinée à prototyper des objets connectés de petite taille, en particulier des dispositifs électroniques portés sur soi. L’originalité de cette carte en open source, outre ses dimensions, est de combiner une architecture de calcul puissante, basée sur un microcontrôleur 32 bits STM32-L4 à cœur ARM Cortex-M4 de STMicroelectronics flanqué d’une mémoire flash de 8 Mo, avec une interface Bluetooth 4.1 (avec une antenne intégrée) et un écran de visualisation couleur en technologie Oled de 160 x 128 pixels (36 x 31 mm). Une large palette de capteurs est en sus intégrée sur la carte : accéléromètre 3 axes, gyroscope 3 axes, magnétomètre 3 axes, capteurs de pression atmosphérique, de température, de luminosité ambiante et de détection de présence. La mise en oeuvre d’un STM32-L4 assure à l’ensemble une consommation extrêmement faible, de l’ordre de 100 µA/MHz en mode actif et de moins de 30 nA en mode inactif complet (shut-down), l’alimentation étant assurée via une batterie lithium-polymère (LiPo) de 500 mA/h rechargeable via le port USB 2.0 intégrée à la carte. Côté programmation, Xavier Cauchy a choisi de faciliter le travail des développeurs débutants tout en autorisant les ingénieurs expérimentés à tirer parti de toutes les potentialités de ce microcontrôleur 32 bits. Et ce via la mise à disposition d’un code d’initialisation pour la configuration immédiate de la carte (évitant les opérations complexes de configurations d’E/S, d’interruptions, etc.), d'un middleware prêt à l’emploi (port USB, système de gestion de fichiers FAT …) et d’une API de programmation. Pour ceux qui le souhaitent, il est également possible de programmer en C/C++ ou, dans un proche avenir, en MicroPython, une implantation du langage Python 3.4 optimisée pour les microcontrôleurs. On notera que la LimiFrog pourra aussi fonctionner pour des projets complexes avec un OS temps réel embarqué, le portage du système en open source dédié à l’Internet des objets RIoT étant en cours de réalisation. Pour donner corps à ce projet et lui assurer un avenir, une campagne de financement participatif sur le site Kickstarter vient d’être lancée par son concepteur (voir la description complète du projet ici). Objectif : assurer dès le début 2016 une préindustrialisation de cette carte de prototypage française, plus puissante et plus intégrée qu’une plate-forme Arduino.

La minicarte LimiFrog à base de STM32 veut devenir une référence pour le prototypage d’objets connectés

Mise au point par Xavier Cauchy, ingénieur doté d’une forte expérience en conception de circuits et SoC acquise notamment chez STMicroelectronics, la carte LimiFrog est un module électronique programmable ultracompact ...(44 x 41 mm pour un poids total de 25 g) destinée à prototyper des objets connectés de petite taille, en particulier des dispositifs électroniques portés sur soi. L’originalité de cette carte en open source, outre ses dimensions, est de combiner une architecture de calcul puissante, basée sur un microcontrôleur 32 bits STM32-L4 à cœur ARM Cortex-M4 de STMicroelectronics flanqué d’une mémoire flash de 8 Mo, avec une interface Bluetooth 4.1 (avec une antenne intégrée) et un écran de visualisation couleur en technologie Oled de 160 x 128 pixels (36 x 31 mm). Une large palette de capteurs est en sus intégrée sur la carte : accéléromètre 3 axes, gyroscope 3 axes, magnétomètre 3 axes, capteurs de pression atmosphérique, de température, de luminosité ambiante et de détection de présence.

La mise en oeuvre d’un STM32-L4 assure à l’ensemble une consommation extrêmement faible, de l’ordre de 100 µA/MHz en mode actif et de moins de 30 nA en mode inactif complet (shut-down), l’alimentation étant assurée via une batterie lithium-polymère (LiPo) de 500 mA/h rechargeable via le port USB 2.0 intégrée à la carte.

Côté programmation, Xavier Cauchy a choisi de faciliter le travail des développeurs débutants tout en autorisant les ingénieurs expérimentés à tirer parti de toutes les potentialités de ce microcontrôleur 32 bits. Et ce via la mise à disposition d’un code d’initialisation pour la configuration immédiate de la carte (évitant les opérations complexes de configurations d’E/S, d’interruptions, etc.), d'un middleware prêt à l’emploi (port USB, système de gestion de fichiers FAT …) et d’une API de programmation. Pour ceux qui le souhaitent, il est également possible de programmer en C/C++ ou, dans un proche avenir, en MicroPython, une implantation du langage Python 3.4 optimisée pour les microcontrôleurs. On notera que la LimiFrog pourra aussi fonctionner pour des projets complexes avec un OS temps réel embarqué, le portage du système en open source dédié à l’Internet des objets RIoT étant en cours de réalisation.

Pour donner corps à ce projet et lui assurer un avenir, une campagne de financement participatif sur le site Kickstarter vient d’être lancée par son concepteur (voir la description complète du projet ici). Objectif : assurer dès le début 2016 une préindustrialisation de cette carte de prototypage française, plus puissante et plus intégrée qu’une plate-forme Arduino.