La base installée de nœuds connectés à l’Ethernet industriel va croître de 17% d’ici à 2020Deux avantages sont communément mis en avant lorsqu’il s’agit de vanter les protocoles Ethernet industriels par rapport aux traditionnels bus de terrain : leur faculté à s’adapter à des débits toujours plus élevés et la simplification des ...architectures réseau qui découlent de leur utilisation. « Mais le principal vecteur de leur adoption croissante est lié au fait qu’ils améliorent et simplifient l’intégration des systèmes opérationnels et des équipements informatiques, une étape fondamentale qui va permettre aux marchés industriels de profiter des opportunités offertes par la connectivité et les applications et services de l’Internet des objets », nuance Eugenio Pasqua de la société d’études ABI Research. Dans ce cadre, le cabinet d’études parie sur une croissance de 17% de la base installée de nœuds connectés à l’Ethernet industriel d’ici à la fin de la décennie, à hauteur de plus de 90 millions d’unités en 2020. ABI Research ne voit pas toutefois les technologies Ethernet balayer complètement les bus de terrain historiques mais plutôt venir en complément de ces derniers dans les réseaux industriels. Si l’Ethernet industriel a en effet toutes les chances de s’imposer au niveau des réseaux de contrôle, les bons vieux bus de terrain restent le moyen le plus simple et le plus économique de connecter capteurs, actuateurs, valves et moteurs aux systèmes de contrôle/commande. « Dans les cinq prochaines années, Profibus et Profinet maintiendront la base installée la plus importante parmi respectivement les technologies de bus de terrain et les protocoles Ethernet industriels, ajoute encore Eugenio Pasqua. Ils seront suivis de près par Hart, Modbus et AS-i d’un côté et par Ethernet/IP et Modbus TCP de l’autre. » |