Reconnaissance de gestes : Google parie sur les technologies radar à 60 GHz d’Infineon et de SiBeam[ARTICLE MIS A JOUR] Lors de la conférence annuelle Google I/O qui s’est tenue la semaine dernière, Google a su attirer l’attention des visiteurs sur les démonstrations du projet Soli, un programme de recherche du groupe ATAP (Advanced Technology ...and Projects) de l’éditeur dont l’ambition n’est ni plus ni moins que de diffuser à terme les technologies radar dans les interfaces de détection de présence et de reconnaissance gestuelle des futurs objets connectés, terminaux embarqués dans les automobiles et dispositifs électroniques portés sur soi. Pour Google, l’utilisation d’une technologie radar, intrinsèquement 3D, pour reconnaître les gestes d’une main, même les plus infimes, apparaît évident du fait de sa rapidité, de sa précision et de sa capacité à traverser les matières et à fonctionner même dans le noir. Reste seulement à l’intégrer suffisamment pour qu’elle puisse se glisser dans des appareils compacts. C’est ce qu’estime avoir réussi à faire le groupe ATAP de Google en une dizaine de mois avec le concours d’Infineon. Selon la société allemande, le capteur utilisé dans les démonstrations du projet Soli sur la manifestation Google I/O, d’une taille de 9 x 9 mm, est basé sur sa technologie d’émission/réception à 60 GHz qui associe au sein d’un même circuit, l’émetteur/récepteur RF, l‘antenne et l’électronique de contrôle. Les équipes de R&D de Google ont aussi développé des algorithmes d’apprentissage automatique permettant d’interpréter correctement les différents mouvements de la main déduits des signaux reçus par le circuit radar. On notera qu'une autre société, américaine celle-là, se targue aussi de travailler avec Google ATAP dans le domaine de la reconnaissance gestuelle basée sur une technologie radar. Il s'agit en l'occurrence de SiBeam, aux mains de son compatriote Lattice depuis le rachat de Silicon Image par ce dernier. La technologie de détection de getes sans contact de SiBeam est basée sur un procédé de formation d'un faisceau à onde millimétrique (60 GHz) par une antenne réseau 3D à commande de phase. Un procédé développé à l'origine par les laboratoires de l'université de Californie à Berkeley.
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