Fonctions réseau virtualisées : Enea et ARM bâtissent un premier design de référence compatible OPNFVA l’occasion du NFV World Congress qui s’est tenu du 6 au 8 mai 2015 à San Jose (Californie), ARM et l’éditeur suédois Enea ont démontré une plate-forme de référence à architecture ARM pour fonctions réseau virtualisées ...que les deux partenaires ont présentée comme la première compatible avec les résultats du projet OPNFV (Open Platform for NFV Project). Lancée en septembre 2014 par la Fondation Linux, l’initiative OPNFV a vocation à fournir une plate-forme de référence open source de classe opérateur préintégrée et prétestée, utilisable pour développer et démontrer des fonctionnalités réseau virtualisées (NFV, Network Functions Virtualization). Une logique qui gagne inexorablement le marché des télécommunications et qui voit les équipements traditionnellement adeptes des circuits très spécifiques (FPGA ou Asic) se tourner vers des processeurs plus généralistes à architecture x86 ou ARM. Sur ces processeurs s’exécutent alors des fonctions ou services télécoms virtualisés, dès lors plus faciles et moins coûteux à instancier, à mettre à jour, à administrer et à maintenir. Le projet OPNFV est porté par des opérateurs, équipementiers télécoms, éditeurs logiciels et fournisseurs de semi-conducteurs comme 6Wind, Alcatel-Lucent, ARM, AT&T, Broadcom, Cavium, China Mobile, Cisco, Dell, Ericsson, HP, Huawei, IBM, Intel, Juniper Networks, NEC, Nokia Networks, NTT DoCoMo, Orange, Red Hat, Telecom Italia et Vodafone. La plate-forme open source mise au point par Enea et ARM, qui supporte déjà quelques exemples de fonctions réseau virtualisées, va désormais être intégrée dans les processus d’intégration et de test du projet OPNFV. L’éditeur suédois compte de son côté travailler avec des fabricants de semi-conducteurs de l’écosystème ARM (AMD, Cavium, Freescale...) pour continuer d’étoffer les briques de base constitutives de la plate-forme comme OpenStack, OpenDaylight, Open vSwitch, KVM et l’API OpenDataPlane de l’organisme Linaro, elle-même bâtie sur une fondation Linux. L’objectif étant in fine de créer une plate-forme basée sur l’architecture ARM et prête pour les applications. |