
La sécurité, un enjeu de prime importance pour les développeurs de l’Internet des objets Plus de 80% des concepteurs impliqués dans le domaine de l’Internet des objets disposent d’une expérience du développement sur des plates-formes matérielles open source du type Arduino ou Raspberry Pi. ...Tel est l’un des résultats d’une récente enquête menée du 9 février au 26 mars 2015 par le groupe de travail IoT (Internet of Things) de la Fondation Eclipse auprès d’environ 350 développeurs qualifiés. « La disponibilité de matériels accessibles et peu onéreux est un facteur clé de l’émergence de l’IoT, note Ian Skerett, directeur marketing de l’organisme. Si une société souhaite avoir accès aux développeurs de l’Internet des objets, il faut donc que ses technologies soient activées sur ce genre de plates-formes. » L’open source est d’ailleurs fortement ancré chez ces mêmes développeurs. 81% des personnes interrogées ont en effet indiqué que les entreprises pour lesquelles elles travaillent ont mis en place des stratégies favorisant l’usage de logiciels en source libre pour leurs solutions IoT. Plus globalement, la sécurité, l’interopérabilité et l’intégration matériel/logiciel sont des enjeux de prime importance pour les développeurs, cités respectivement par 43,7%, 30,7% et 22,9% des répondants (voir illustration ci-dessous). La sécurité est un critère encore jugé plus crucial par les entreprises qui prévoient de déployer une solution IoT dans les six à dix-huit mois qui viennent (60,5%). En termes de technologies utilisées, c’est le langage de programmation Java qui est cité majoritairement (66,1%), suivi du C (49,8%), de JavaScript (37,1%), du C++ (33,9%) et de Python (33,2%). A noter toutefois que les développeurs plus particulièrement impliqués dans les systèmes embarqués citent le C en premier (64%) puis Java (58%). Parmi les principaux protocoles de messagerie utilisés par les spécialistes de l’IoT, c’est clairement HTTP qui arrive en tête des technologies (63,1%). Viennent ensuite MQTT (53%), puis CoAP (21,5%) et des protocoles maison (18,6%). Côté connectivité, les technologies Wi-Fi (71%), TCP/IP (65,2%), Ethernet (57%), Bluetooth/Bluetooth Smart (35,8%), cellulaires (33%) et ZigBee (28,3%) sont les plus usitées. Quant au système d’exploitation le plus communément plébiscité par les développeurs de l’IoT, il s’agit bien évidemment de Linux (78,2%). Pour les personnes interrogées lors de l’enquête de la fondation Eclipse, ce sont les fabricants de matériels (type Sierra Wireless ou Eurotech) qui ont le plus d’influence sur le choix des technologies de l’IoT (cités par 31,1% des développeurs), suivis des fournisseurs de semi-conducteurs (Intel, ARM, Qualcomm…) (24,2%), des éditeurs de plates-formes dans le cloud (Amazon, Google…) (24,2%) et des fabricants de terminaux mobiles (Apple, Google, Samsung, etc.). Les résultats complets de l’enquête sont consultables ici.

La sécurité, un enjeu de prime importance pour les développeurs de l’Internet des objets

Plus de 80% des concepteurs impliqués dans le domaine de l’Internet des objets disposent d’une expérience du développement sur des plates-formes matérielles open source du type Arduino ou Raspberry Pi. ...Tel est l’un des résultats d’une récente enquête menée du 9 février au 26 mars 2015 par le groupe de travail IoT (Internet of Things) de la Fondation Eclipse auprès d’environ 350 développeurs qualifiés.

« La disponibilité de matériels accessibles et peu onéreux est un facteur clé de l’émergence de l’IoT, note Ian Skerett, directeur marketing de l’organisme. Si une société souhaite avoir accès aux développeurs de l’Internet des objets, il faut donc que ses technologies soient activées sur ce genre de plates-formes. » L’open source est d’ailleurs fortement ancré chez ces mêmes développeurs. 81% des personnes interrogées ont en effet indiqué que les entreprises pour lesquelles elles travaillent ont mis en place des stratégies favorisant l’usage de logiciels en source libre pour leurs solutions IoT.

Plus globalement, la sécurité, l’interopérabilité et l’intégration matériel/logiciel sont des enjeux de prime importance pour les développeurs, cités respectivement par 43,7%, 30,7% et 22,9% des répondants (voir illustration ci-dessous). La sécurité est un critère encore jugé plus crucial par les entreprises qui prévoient de déployer une solution IoT dans les six à dix-huit mois qui viennent (60,5%).

En termes de technologies utilisées, c’est le langage de programmation Java qui est cité majoritairement (66,1%), suivi du C (49,8%), de JavaScript (37,1%), du C++ (33,9%) et de Python (33,2%). A noter toutefois que les développeurs plus particulièrement impliqués dans les systèmes embarqués citent le C en premier (64%) puis Java (58%). Parmi les principaux protocoles de messagerie utilisés par les spécialistes de l’IoT, c’est clairement HTTP qui arrive en tête des technologies (63,1%). Viennent ensuite MQTT (53%), puis CoAP (21,5%) et des protocoles maison (18,6%). Côté connectivité, les technologies Wi-Fi (71%), TCP/IP (65,2%), Ethernet (57%), Bluetooth/Bluetooth Smart (35,8%), cellulaires (33%) et ZigBee (28,3%) sont les plus usitées. Quant au système d’exploitation le plus communément plébiscité par les développeurs de l’IoT, il s’agit bien évidemment de Linux (78,2%).

Pour les personnes interrogées lors de l’enquête de la fondation Eclipse, ce sont les fabricants de matériels (type Sierra Wireless ou Eurotech) qui ont le plus d’influence sur le choix des technologies de l’IoT (cités par 31,1% des développeurs), suivis des fournisseurs de semi-conducteurs (Intel, ARM, Qualcomm…) (24,2%), des éditeurs de plates-formes dans le cloud (Amazon, Google…) (24,2%) et des fabricants de terminaux mobiles (Apple, Google, Samsung, etc.).

Les résultats complets de l’enquête sont consultables ici.