Automobile : le consortium Autosar étend ses activités aux tests de recette

Dès 2012, les membres du consortium Autosar (Automotive Open System Architecture) s’étaient engagés à élaborer des tests de recette afin de garantir une plus grande interopérabilité des implémentations ...compatibles avec les spécifications de l’organisme. Spécifications qui, rappelons-le, ont vocation à structurer le logiciel embarqué dans les automobiles sous la forme de modules fonctionnels dotés d'une interface standardisée et parfaitement définie, l’objectif étant de simplifier l'intégration de ces modules, leur interchangeabilité, leur réutilisation ainsi que leur remplacement ou mise à jour pendant la durée de vie d'un véhicule.

Deux ans plus tard, les travaux ont porté leurs fruits. Le consortium vient de publier la première version des tests de recette Autosar qui sont destinés à valider le comportement d’une implémentation Autosar au niveau de ses interfaces. L’exécution de ces tests a vocation à valider l’interopérabilité d’une implémentation des logiciels de base Autosar avec des composants applicatifs Autosar ou avec un réseau véhicule.

La première version comprend des cas de tests pour l’environnement d’exploitation (RTE), certains services du logiciel de base (NVRAM Manager, Diagnostic Event Manager, Diagnostic Communication Manager, ECU State Manager et Communication Manager), le comportement au niveau des bus (CAN, LIN ou FlexRay, fonctionnalités génériques de la pile de communication) et les protocoles de communication.

Selon le consortium Autosar, les versions des tests de recette seront gérées séparément des versions Autosar traditionnelles. Une seconde mouture, prévue pour 2015, élargira ainsi le champ d’application en incluant des tests pour la communication sur Ethernet.

Les spécifications des tests de recette Autosar ont pour principal objectif d’épargner des coûts et des efforts considérables en matière de tests grâce, notamment, à la standardisation des cas de tests, garantissant l’échange de résultats de tests fiables, et à la mise en commun du développement et de la maintenance des tests, sachant que les utilisateurs n’auront plus besoin de définir et maintenir leurs propres cas de tests.