Un module radio M2M supporte trois modes de communication FSK différents… en même temps

Panasonic affirme avoir développé un prototype de module de communication radio multimode pour réseaux de capteurs sans fil dont l’originalité est de pouvoir communiquer selon trois modes FSK (Frequency Shift Keying) ...différents simultanément. De petites dimensions (3 x 3,5 cm), ce module est architecturé autour d’un circuit intégré qui a la capacité de détecter en même temps plusieurs standards de communication sans fil exploitant des bandes de fréquence différentes, standards qui peuvent varier d’un pays à l’autre, voire d’une application M2M à l’autre.

Selon Panasonic, la technologie développée a pu permettre d’intégrer plusieurs circuits de réception radio en un seul sur une surface similaire à celle d’un circuit monomode traditionnel. Et ce pour une consommation du module de 55% plus faible en réception que celle de produits existants dans le catalogue Panasonic.

Dans la pratique, le Japonais a utilisé en lieu et place de démodulateurs FSK conventionnels des technologies qui détectent toutes les composantes fréquentielles de plusieurs modes de communication simultanément. Pour ce faire, Panasonic a fait appel à un algorithme de calcul par transformée de Fourier rapide qui permet également de déterminer, par une opération effectuée dans le silicium, le débit de chaque mode de communication et d’effectuer en conséquence une démodulation optimisée via un module logiciel de contrôle unifié (et exécuté par un microcontrôleur implanté sur le module).

Par ailleurs, pour abaisser la consommation du module, Panasonic a développé une technologie d’alimentation « intelligente » qui contrôle de matière dynamique la tension à appliquer au circuit de réception en fonction de sa fréquence de fonctionnement et de sa température.

Enfin, pour éviter le recours à un circuit d'échantillonnage à cadence élevée, forcément consommateur, le Japonais a utilisé une technologie qui permet de générer des impulsions d'échantillonnage rapides à partir d'une horloge basse fréquence et a développé un convertisseur CAN à approximations successives qui générère un rapport signal à bruit équivalent à celui d'un CAN sigma-delta mais avec une consommation d'énergie 60% plus faible.