L’école CentraleSupélec lance six cursus d’ingénieurs de spécialité, notamment en électronique, systèmes numériques et cybersécurité

L’école d’ingénieurs CentraleSupélec (*) annonce l’ouverture de six cursus d’ingénieurs de spécialité à la rentrée universitaire 2025-2026 en électronique, systèmes numériques (du signal à l'intelligence artificielle, pour le traitement et la transmission de l'information), informatique, cybersécurité, énergie (sciences des systèmes pour une énergie durable) et physique (systèmes quantiques, photonique, nanotechnologies).

Avec ces cursus inédits, l’école souhaite proposer de nouvelles possibilités de devenir un ingénieur appelé à travailler dans des domaines à fortes dimensions technologique et industrielle. Une ambition reliée aux problématiques actuelles de réindustrialisation, de soutien aux nouvelles technologies et à la souveraineté industrielle de la France.

Ces formations seront dispensées sur les campus de Rennes (électronique, systèmes numériques, cybersécurité et énergie) et de Metz (informatique et physique) et accueilleront leurs premières promotions en septembre 2025 avec 25 places ouvertes dans chaque cursus, l’admission se faisant par le biais du concours CentraleSupélec.

Ces cursus s’adressent à des élèves français et internationaux qui souhaitent exercer des métiers à forte dimension scientifique, travailler dans des domaines industriels à la pointe sur le plan technologique et exercer des fonctions requérant à la fois des savoirs disciplinaires approfondis, des expertises technologiques de haut niveau et des compétences de gestion de projet et d’équipe.

« L’engagement de CentraleSupélec est de diplômer davantage d’ingénieurs dotés des compétences attendues par les acteurs de l’industrie pour servir les enjeux de réindustrialisation et de souveraineté du pays, note Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec. Nos six nouveaux cursus ont été conçus à partir d’une page blanche en vue de dispenser des savoirs technologiques approfondis et de très haut niveau, proches des formations d’excellence en ingénierie des grandes universités internationales de sciences comme les universités américaines du MIT (Massachussetts of Technology) et de Stanford, ou l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne). »

CentraleSupélec indique que les contenus des cursus laissent une large place à l’expérimentation, et comprennent 55 % d’heures d’enseignement spécifiques à chaque domaine avec 18 semaines minimum de travail à l’étranger, en stage, dans le cadre d’un échange universitaire ou pour suivre un double diplôme chez l’un des partenaires académiques internationaux de l’école.

Enfin, les élèves auront trois possibilités pour leur troisième année : sous la forme d’un contrat de professionnalisation, en suivant en parallèle un master recherche en lien avec des universités partenaires, ou en développant leur projet d’entrepreneuriat accompagné par le programme 21st by CentraleSupélec.

(*) CentraleSupélec est né en janvier 2015 du rapprochement de l’Ecole centrale Paris et de Supélec. L'école dispose de quatre campus en France - Paris-Saclay, Metz, Rennes et Reims. Elle compte plus de 5 400 étudiants, dont 3 800 élèves ingénieurs, et regroupe 18 laboratoires ou équipes de recherche. Elle a cofondé l’université Paris-Saclay en 2020 et préside le groupe des écoles Centrale (CentraleSupélec, Centrale Lyon, Centrale Lille, Centrale Nantes et Centrale Méditerranée) qui gère leurs implantations internationales à Pékin (Chine), Hyderabad (Inde) et Casablanca (Maroc).