Microchip apporte un cœur 32 bits à ses contrôleurs de signaux numériques en vue d’améliorer l'exécution du contrôle en temps réel

La famille dsPIC de contrôleurs de signaux numériques de Microchip, apparus il y a déjà une vingtaine d’années, s’enrichit d’un nouveau membre, le dsPIC33A, qui présente - pour la première fois par rapport à ses devanciers en 16 bits -, une architecture 32 bits avec une unité à virgule flottante double précision et un moteur DSP capable d’assurer des calcul rapides dans les applications à temps critique.

Ce circuit a pour ambition de satisfaire les besoins des ingénieurs pour la création d'algorithmes de contrôle intégrés sophistiqués et gourmands en capacité de calcul dans les systèmes de commande moteur, d’alimentation numérique, de charge et de détection.

Construit autour d'une architecture d'unité centrale 32 bits avec une vitesse de fonctionnement de 200 MHz, le dsPIC33A comprend une unité à virgule flottante double précision et des instructions DSP pour les tâches de traitement numériques intensives dans de nombreux systèmes fondés sur des algorithmes de commande en boucle fermée.

Au-delà, ces circuits procurent un traitement mathématique de données amélioré, une efficacité de gestion du code embarqué plus élevée, une commutation de contexte plus rapide et une latence réduite qui assure un temps de réponse plus rapide aux événements transitoires et critiques rencontrés dans les applications à fortes contraintes de sécurité.

La famille des dsPIC33A intègre en outre des périphériques analogiques fonctionnant en autonomie et de manière indépendante vis-à-vis du coeur (CIP, Core Independent Peripherals) comme des convertisseurs numériques/analogiques sur 12 bits capables d'atteindre des taux de conversion allant jusqu'à 40 Méch./s.

L’architecture de ces circuits, dotés d’une mémoire flash de 128 Ko, intègre aussi un “secure boot” immuable, autorise le déploiement d’applicatifs avec un débogage sécurisé et un accès mémoire restreint, et dispose d’un jeu d’instructions qui permet l’adoption de procédés de développement de type Model-Based Design pour simplifier la génération de code.