
Le trafic de données lié à l’Internet des objets représentera 4,2% du trafic de données total sur les réseaux cellulaires en 2028 [EDITION ABONNES] Le trafic de données transitant par les connexions cellulaires de l’Internet des objets (2G, 3G, 4G, 5G, NB-IoT, LTE-M…) devrait atteindre 110,8 exaoctets (milliards de gigaoctets) en 2028, une valeur plus de deux fois supérieure à 2024. Selon Omdia, cette forte augmentation est due à une demande accrue de données pouvant être analysées, l’idée étant d’améliorer l'efficacité opérationnelle et de générer de nouvelles sources de revenus pour les entreprises. La société d’études révèle que la majorité du trafic cellulaire de données IoT sera générée par le secteur automobile, les cas d'usage les plus importants étant l'infodivertissement (et notamment le streaming audio et vidéo) et les mises à jour de firmware over-the-air (OTA). Sur la période 2023 à 2028, le trafic de données automobiles devrait ainsi passer de 18,6 exaoctets à 59,4 exaoctets, alimenté par l'intégration de systèmes d'infodivertissement dans les véhicules les plus récents, sachant qu’un plus grand nombre d’utilisateurs devrait accéder aux services au travers de connexions 5G. Les transports et la logistique apparaissent comme les autres domaines verticaux importants pour le trafic de données IoT cellulaire, tous les autres secteurs représentant collectivement moins de 25% du trafic total après 2024, selon Omdia (voir illustration ci-dessous). « Un petit nombre de cas d'usage sont responsables de la majorité du trafic de données IoT cellulaire, note Alexander Thompson, analyste spécialiste de l'IoT chez Omdia. Il est évident que les cas d’usage de la vidéo, en particulier ceux liés à la mobilité tels que les écrans vidéo disséminés dans les villes et les commerces de détail, généreront le trafic de données le plus important. » Reste que le trafic de données IoT cellulaire ne représente qu’une partie modeste du trafic total de données transitant par les réseaux cellulaires, estimée à 4,2% par la société d’études en 2028. Omdia souligne par ailleurs que l'Asie/Océanie constituera la plus grande zone géographique en matière de trafic de données IoT ; elle représentait à elle seule 60,6% du trafic mondial en 2023. Cette tendance est attribuée au nombre élevé de caméras vidéo installées, en particulier dans le cadre des initiatives de villes intelligentes dans la région.

Le trafic de données lié à l’Internet des objets représentera 4,2% du trafic de données total sur les réseaux cellulaires en 2028

[EDITION ABONNES] Le trafic de données transitant par les connexions cellulaires de l’Internet des objets (2G, 3G, 4G, 5G, NB-IoT, LTE-M…) devrait atteindre 110,8 exaoctets (milliards de gigaoctets) en 2028, une valeur plus de deux fois supérieure à 2024. Selon Omdia, cette forte augmentation est due à une demande accrue de données pouvant être analysées, l’idée étant d’améliorer l'efficacité opérationnelle et de générer de nouvelles sources de revenus pour les entreprises.

La société d’études révèle que la majorité du trafic cellulaire de données IoT sera générée par le secteur automobile, les cas d'usage les plus importants étant l'infodivertissement (et notamment le streaming audio et vidéo) et les mises à jour de firmware over-the-air (OTA). Sur la période 2023 à 2028, le trafic de données automobiles devrait ainsi passer de 18,6 exaoctets à 59,4 exaoctets, alimenté par l'intégration de systèmes d'infodivertissement dans les véhicules les plus récents, sachant qu’un plus grand nombre d’utilisateurs devrait accéder aux services au travers de connexions 5G.

Les transports et la logistique apparaissent comme les autres domaines verticaux importants pour le trafic de données IoT cellulaire, tous les autres secteurs représentant collectivement moins de 25% du trafic total après 2024, selon Omdia (voir illustration ci-dessous).

« Un petit nombre de cas d'usage sont responsables de la majorité du trafic de données IoT cellulaire, note Alexander Thompson, analyste spécialiste de l'IoT chez Omdia. Il est évident que les cas d’usage de la vidéo, en particulier ceux liés à la mobilité tels que les écrans vidéo disséminés dans les villes et les commerces de détail, généreront le trafic de données le plus important. » Reste que le trafic de données IoT cellulaire ne représente qu’une partie modeste du trafic total de données transitant par les réseaux cellulaires, estimée à 4,2% par la société d’études en 2028.

Omdia souligne par ailleurs que l'Asie/Océanie constituera la plus grande zone géographique en matière de trafic de données IoT ; elle représentait à elle seule 60,6% du trafic mondial en 2023. Cette tendance est attribuée au nombre élevé de caméras vidéo installées, en particulier dans le cadre des initiatives de villes intelligentes dans la région.