Les entreprises et projets nommés pour les Trophées de l’embarqué 2023 sont connusA l’occasion de la 16e édition des Trophées de l’embarqué, organisée par l’association Embedded France et Cap’tronic avec le soutien de la Direction générale des entreprises (DGE) et du ministère de l’Économie des Finances et de la Relance, cinq entreprises et projets seront mis à l’honneur. La manifestation aura lieu à Paris le 11 janvier 2024 dans les locaux du ministère des Finances (*). Cette édition des Trophées de l’embarqué sera présidée par le pôle Aerospace Valley, représenté à cette occasion par Bruno Dahan, directeur délégué du secteur stratégique aéronautique. Pour l'heure sont désormais connues les quinze entreprises nommées pour concourir dans les catégories Trophée de l’embarqué critique, Trophée de l’embarqué IoT pour l'industrie et les services, Trophée de l’embarqué IoT grand public, Trophée de l’embarqué pour la santé et l'aide aux personnes et Trophée des technologies de l’embarqué auxquels s’ajoutent un Trophée étudiant et un Trophée du public, suite à un vote qui se fera le jour même de la manifestation. Voici les quinze nommés : - AD-Waibe pour le projet Global Link Rescue qui vise à résoudre les problèmes de communication lors des opérations de secours aériennes par hélicoptères et avions (recherche et sauvetage, feux de forêt, catastrophes naturelles…). La solution permet la communication entre tous les acteurs impliqués sur une mission de secours, quel que soit leur organisme, et le partage de positions entre les différents acteurs. - Aniah pour le projet Onecheck qui apporte une solution logicielle permettant aux concepteurs de puces d’effectuer des tests de couverture de règle électrique au niveau transistor. Le projet vise à apporter à l’industrie du semi-conducteur et au marché de la CAO un logiciel d’aide au design afin qu’aucune erreur électrique au niveau transistor ne soit présente dans le design grâce à l’apport d’algorithmes fondés sur des méthodes formelles permettant de modéliser un jumeau numérique et d’y apporter les règles électriques à détecter. - Aptiv pour le projet Enos, une plateforme d’intégration logicielle pour le développement de logiciels embarqués déterministes fournissant une chaîne d'outils pour la mise en œuvre du concept Autosar Logical Execution Time utilisé dans le monde automobile. La solution est fondée sur la technologie développée par le français Krono-safe. - Ganymed pour le projet GanyBOT, un robot chirurgical issu de deux technologies brevetées : le repérage “sans marqueurs” des os d’un patient et une architecture robotique collaborative et passive. - Green Communications pour le projet GreenSoft, une infrastructure numérique conçue pour communiquer en circuit court avec des terminaux mobiles voisins (robots, drones, radios, véhicules..) qui sont fédérés à l’aide de technologies de réseaux maillés, d’edge computing et de logiciels embarqués et distribués. L'architecture leur permet de partager leur intelligence directement entre eux de manière dynamique et en temps réel, formant de ce fait l’équivalent d’un internet et d’un cloud où les données locales sont traitées et transmises en circuit court et où les données globales voyagent dans les infrastructures internet classiques. - HawAI.tech pour un projet d’architecture de calcul pour une intelligence artificielle probabiliste, qui consiste en une architecture matérielle spécifique capable de traiter les algorithmes afférents à cette approche qui, contrairement aux classiques méthodes de réseaux de neurones, n’ont besoin d’aucun apprentissage et s’adaptent en temps réel. - Heex pour une solution de “Smart Data”, un logiciel de gestion de données pour les entreprises qui développent de l'intelligence artificielle et des systèmes autonomes. Une solution qui se base sur la détection d’évènements pertinents pour automatiser l'extraction et la distribution de données qui ont de l’intérêt aux bons utilisateurs. - IC Green pour le projet Sportee, un robot désherbeur capable d’identifier dans le gazon les adventices (mauvaises herbes) puis de les éliminer de façon mécanique, autonome et sélective grâce à des technologies d’intelligence artificielle issues de l’Inria. - Keysom pour le projet Studio Keysom, premier outil "no-code" de conception de processeurs qui automatise l’entièreté des étapes de conception et test des processeurs, en fournissant non seulement le matériel, mais également tout l’écosystème logiciel associé (compilateur sur mesure, débogueur…) - Kineis pour un projet de développement d’une pile protocolaire et d’une modulation logicielle sur une puce IoT terrestre qui communique avec une constellation de nanosatellites en orbite basse. L’idée étant de regrouper en une seule puce radio plusieurs connectivités assurant une efficacité énergétique et une optimisation des coûts de fabrication des objets connectés. - Metyos pour une solution de monitoring de patients à distance intégrant un biocapteur de suivi de biomarqueurs de la maladie rénale sous forme de patch. Grâce à ce dispositif, les patients peuvent utiliser ce dispositif "biowearable", fondé sur un réseau de micro-biocapteurs électrochimiques pour monitorer en continu les biomarqueurs de leur maladie. - Serma Ingénierie pour le projet Banskia dont l’objectif est de concevoir, produire et maintenir en conditions opérationnelles des systèmes électroniques embarqués dans l’aéronautique, le spatial, l’automobile, le ferroviaire, le médical, les télécommunications et l’énergie. Et ce par le biais d’un enregistreur de vol (vidéo, audio…) pour aéronefs légers, tout intégré, nommé le LFR (Lightweight Flight Recorder) - Skipper pour le projet Argos Skipper NDT, une charge utilise installée sous un drone qui permet d’automatiser et de fiabiliser la maintenance de pipelines d’énergie et d’eau en milieux complexes tels que des zones affectées par des mouvements de terrain ou des traversées sous-fluviales. Avec comme objectif de prévenir des incidents ayant un impact environnemental significatif en exploitant les principes physiques du magnétisme et en s’appuyant sur des jumeaux numériques de haute précision. - Witekio pour la solution The Embedded Kit, un écosystème logiciel complet conçu pour accélérer les développements embarqués des OEM, simplifier leur maintenance sur le long terme et leur permettre de concentrer leur énergie sur leur expertise métier. Cet outil s’appuie sur une distribution Linux fondée sur Yocto, une plateforme IoT de gestion d’équipement personnalisable, un outil de test automatisé et un scanner de vulnérabilité Linux. - Grenoble INP Esisar pour le projet Resist-Scale, un module électronique d’interface de capteurs pour l’analyse de la résistance aérodynamique d’un cycliste en mouvement, développé avec la start-up grenobloise Aeroscale, et qui s’appuie sur un capteur de puissance, un capteur de couple et un capteur de vitesse angulaire. (*) Centre de conférences Pierre Mendès France – 139 rue de Bercy – Paris |