Microchip pense aussi à sécuriser le logiciel et les données dans les designs bâtis sur des microcontrôleurs 8 bitsDe plus en plus d'objets du quotidien sont connectés au cloud, des téléphones portables jusqu’aux automobiles, en passant par les thermostats intelligents et les appareils électroménagers. A l’heure de la connectivité généralisée, la mise en œuvre de mesures de sécurité évoluées au niveau du silicium - afin de protéger à la fois le firmware et les données - s’avère donc essentielle. Même dans les designs bâtis sur des microcontrôleurs (MCU) 8 bits ! Pour répondre à ce besoin, Microchip lance sous la référence PIC18-Q24 une famille de puces 8 bits censées pouvoir contrer les menaces de reprogrammation malveillante au sein d’un système embarqué. Selon la société de semi-conducteurs, ces microcontrôleurs se distinguent par une nouvelle fonctionnalité dite de "désactivation de l'interface de programmation et de débogage" (PDID, pour Programming and Debugging Interface Disable). Lorsqu'elle est activée, cette fonction améliorée de protection du code verrouille l'accès à l'interface de programmation/débogage, bloquant ainsi toute tentative non autorisée de lecture, de modification ou d'effacement du logiciel de bas niveau. « La sécurité d’un système est aussi solide que son maillon le plus faible, rappelle Greg Robinson, vice-président de l'unité commerciale MCU 8 bits de Microchip. Tout composant programmable peut être vulnérable, et il est essentiel de mettre en œuvre des fonctionnalités de protection améliorées pour prévenir les piratages potentiels. » Dans ce cadre, les microcontrôleurs PIC18-Q24 visent à aider les utilisateurs à lutter contre les menaces de modifications du logiciel de base. Étant donné que de nombreux systèmes sécurisés se connectent et communiquent avec une grande variété de capteurs, de puces mémoire et de processeurs, les PIC18-Q24 sont en outre dotés d’entrées/sorties multitensions (MVIO). Cette fonctionnalité élimine le besoin d’adaptateurs de niveau de tension externes et permet aux microcontrôleurs de s'interfacer avec des entrées ou des sorties numériques à différentes tensions de fonctionnement, explique Microchip. En plus de réduire la complexité de la carte et la facture matérielle (BOM), les MVIO rendent les PIC18-Q24 particulièrement bien adaptés aux rôles de puces de gestion système, pour la surveillance et la collecte de données d’usage pour un processeur plus important. Ces tâches apparemment routinières sont généralement les plus vulnérables aux pirates potentiels lorsqu'ils tentent d'accéder aux systèmes embarqués, assure la société américaine. Les PIC18-Q24 peuvent également disposer d’un chargeur d’amorçage (bootloader) non modifiable pour les applications qui souhaitent un moyen sécurisé de mise à niveau du firmware. Vous pouvez aussi suivre nos actualités sur la vitrine LinkedIN de L'Embarqué consacrée aux microcontrôleurs : Embedded-MCU Vous pouvez aussi suivre nos actualités sur la vitrine LinkedIN de L'Embarqué consacrée à la sécurité dans les systèmes embarqués : Embedded-SEC |