Fin 2022, l’Arcep, l’organisme de régulation des télécoms en France, constatait une demande toujours soutenue pour expérimenter des réseaux privés 5G à usage professionnel dans la bande de fréquence comprise entre 3,8 GHz et 4 GHz. Dans ces conditions, l’organisme a pris la décision de prolonger d’un an, jusqu’au 31 décembre 2023, le guichet d’expérimentation mis en place en mars 2022 afin de favoriser l’accès des industriels et des acteurs "verticaux" (collectivités locales, universités, laboratoires de recherche, etc.) à la 5G et de permettre aux acteurs publics de construire le cadre réglementaire approprié aux besoins.

Les modalités d’attribution prévues sont reconduites à l’identique et les autorisations pourront être délivrées pour une durée de trois ans maximum.

Depuis mars 2022, l’Arcep a délivré 25 autorisations d’utilisation de fréquences dans la bande 3,8 GHz – 4 GHz dans le cadre de son guichet d’expérimentation (soit 12 de plus par rapport à début octobre 2022) et ce à des acteurs couvrant des secteurs variés de l’économie (industrie, énergie, santé, événementiel…). Parmi ceux-ci, on citera Acome, Airbus, Axians, Capgemini, le CEA, EDF, ILS Technologies, Schneider Electric, Thales, l’institut hospitalo-universitaire de Strasbourg et l’accélérateur grenoblois de start-up de la robotique chirurgicale Haventure, ainsi que les opérateurs mobiles "traditionnels" NTT, Orange, Bouygues Telecom et "virtuels" Alsatis et Transatel.

L’Arcep rappelle par ailleurs que la bande des 26 GHz reste elle aussi disponible pour des expérimentations techniques pour les industriels et les entreprises de tous les secteurs.

Voir le tableau de bord des expérimentations 5G.

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