Les entreprises et projets nommés pour les Trophées de l’embarqué 2022 sont connus

A l’occasion de la 15e édition des Trophées de l’embarqué, présidée par le pôle Systematic, représenté pour cette occasion par Cédric Demeure, VP R&T France chez Thales et président honoraire d’Embedded France, cinq entreprises et projets seront mis à l’honneur lors des Assises de l’embarqué organisées le 17 janvier 2023 par l'association Embedded France.

Pour l'heure sont désormais connues les 14 entreprises nommées pour concourir dans les catégories Trophée de l’embarqué critique, Trophée de l’embarqué IoT pour l'industrie et les services, Trophée de l’embarqué IoT grand public, Trophée de l’embarqué pour la santé et l'aide aux personnes, et Trophée des technologies de l’embarqué.

- Artifeel, pour le projet Check'in, première alarme du marché intégrée, dotée d’un capteur de type centrale inertielle, associé à un microcontrôleur (lire notre article)

-  le Centre spatial universitaire de Grenoble (CSUG), pour le projet Thingsat, dont l’objectif est de concevoir et d’évaluer des protocoles pour des communications bidirectionnelles avec des satellites et fondées sur la technologie LoRa

- Green Communications, pour le projet Internet-of-Edges (IoE) qui vise à fournir une solution pour créer un réseau entre équipements connectés sans avoir recours à une infrastructure télécoms ni passer par des plates-formes dans le cloud (L'Embarqué avait consacré à Green Communications un portrait de start-up en 2013)

- GreenWaves Technologies, pour le projet GAP9, processeur applicatif à très faible consommation pour des objets alimentés sur pile : oreillettes, casques audio, caméras intelligentes, objets connectés et dispositifs de suivi médical

- IoT.bzh, pour le projet redpesk, qui est une plateforme Linux embarquée (www.redpesk.bzh) permettant à la fois une simplification des développements IoT industriels et une maintenance long terme de plus de 10 ans (lire notre article)

- Luos, pour le projet Luos Engine, dont l’objectif est de rendre le développement hardware aussi agile que le développement software, grâce à une bibliothèque logicielle open source disponible pour tous les développeurs (lire notre article)

- Microoled, pour le projet ActiveLook NEXT, des lunettes intelligentes à vision tête haute, à très faible consommation, qui intègrent de l’optique, de l’électronique et du logiciel embarqué ainsi qu’un protocole de communication breveté

- Secure-IC, pour le projet Securyzr, dont l’ambition est de s’attaquer à la sécurisation des puces-systèmes SoC et des FGPA par le biais d’un sous-système intégré de sécurité (enclave de confiance) intégrant un ensemble de blocs fonctionnels de sécurité (IP) et du logiciel selon les référentiels de cybersécurité les plus exigeants. L'idée étant de de protéger les composants électroniques et leurs logiciels embarqués contre les attaques cyber et physiques les plus avancées

- MoïZ, pour les modules de mesures connectés et autonomes Harvestree, qui assurent la transformation de la chaleur fatale perdue dans les infrastructures et les procédés industriels en une source d’alimentation pour le monitoring numérique

- Nanoxplore, pour le projet NG Ultra, qui est une puce-système fondée sur un FPGA associé à un processeur à cœur Arm Cortex-R52 , fabriquée dans un procédé 28 nm FD-SOI,et durcie contre les rayonnements pour répondre aux exigences des futurs projets et architectures demandés par l’industrie spatiale

- NaoX, pour le projet NaoX Buds (Truly Wearable EEG), dispositif pour réaliser un électroencéphalogramme (EEG) en ambulatoire (lire notre article)

- Olythe, pour le projet Ocigo, qui et un éthylotest connecté fondé sur une technologie de spectroscopie infrarouge miniaturisée offrant de hautes performances en matière de précision et de fiabilité dans le temps (lire notre article)

- Wiifor, pour le projet eyeMB, une plate-forme de comptage de personnes et de mesure des paramètres de la qualité de l’air grâce à un bolomètre (caméra basse résolution) IR, des capteurs et une architecture de processeur destinée au traitement de réseaux de neurones

- Yubik, pour un outil logiciel d’optimisation d’applications embarquées automatisé, qui s’attaque à l’analyse des erreurs induites par les calculs approximés dans les logiciels embarqués afin d’en réduire la consommation énergétique (lire notre article).