
Défense et spatial : le français Hemeria se renforce dans le domaine des aérostats stratosphériques Concepteur et fabricant d’équipements et systèmes à fort contenu technologique pour les marchés de la défense souveraine et de l’industrie spatiale, le français Hemeria annonce l’acquisition de la société toulousaine CNIM Air Space, créée en 2015 et spécialiste des aérostats gonflés à l’hélium tels que ballons, dirigeables et dirigeables drones. Ces systèmes assurent des missions aussi variées que le transport de charges ou de passagers, la collecte de mesures scientifiques en haute ou très haute altitude, la surveillance de zones à fort enjeu sécuritaire, l’observation des perturbations climatiques de la Terre, la surveillance automatique d’infrastructures telles que pipelines, réseaux de transport ou électriques, ou le relayage de télécommunications. (CNIM Air Space a notamment travaillé avec RTE sur la mise au point d’un dirigeable drone, le Diridrone, conçu spécifiquement pour l’inspection des lignes électriques à haute tension.) La société conçoit et fabrique également des protections thermiques de satellites. L’acquisition de CNIM Air Space s’inscrit dans la stratégie de développement d’Hemeria qui complète ainsi son offre de petits satellites par des systèmes complémentaires opérant à plus basse altitude. On se souviendra à cet égard que l’entreprise française s’est vu confier par Kinéis la fourniture des plates-formes et des générateurs solaires d’une constellation de 25 nanosatellites adaptées à l’Internet des objets et ce dans le cadre d’un consortium réunissant aussi Thales Alenia Space pour la maîtrise d’ouvrage et Syrlinks pour les charges utiles. Dans le cadre de son acquisition par Hemeria, CNIM Air Space, qui compte près de 70 collaborateurs, devient Hemeria Airship, 15% du capital restant aux mains du fonds souverain Definvest du ministère des Armées aux côtés d’Hemeria Invest. Rappelons qu’Hemeria a investi ces dernières années dans la start-up rennaise Unseenlabs qui développe un projet de surveillance maritime par nanosatellites, ainsi que dans la jeune pousse Prométhée dont l'objectif est de déployer une constellation de nanosatellites d'observation de la Terre.

Défense et spatial : le français Hemeria se renforce dans le domaine des aérostats stratosphériques

Concepteur et fabricant d’équipements et systèmes à fort contenu technologique pour les marchés de la défense souveraine et de l’industrie spatiale, le français Hemeria annonce l’acquisition de la société toulousaine CNIM Air Space, créée en 2015 et spécialiste des aérostats gonflés à l’hélium tels que ballons, dirigeables et dirigeables drones.

Ces systèmes assurent des missions aussi variées que le transport de charges ou de passagers, la collecte de mesures scientifiques en haute ou très haute altitude, la surveillance de zones à fort enjeu sécuritaire, l’observation des perturbations climatiques de la Terre, la surveillance automatique d’infrastructures telles que pipelines, réseaux de transport ou électriques, ou le relayage de télécommunications. (CNIM Air Space a notamment travaillé avec RTE sur la mise au point d’un dirigeable drone, le Diridrone, conçu spécifiquement pour l’inspection des lignes électriques à haute tension.) La société conçoit et fabrique également des protections thermiques de satellites.

L’acquisition de CNIM Air Space s’inscrit dans la stratégie de développement d’Hemeria qui complète ainsi son offre de petits satellites par des systèmes complémentaires opérant à plus basse altitude. On se souviendra à cet égard que l’entreprise française s’est vu confier par Kinéis la fourniture des plates-formes et des générateurs solaires d’une constellation de 25 nanosatellites adaptées à l’Internet des objets et ce dans le cadre d’un consortium réunissant aussi Thales Alenia Space pour la maîtrise d’ouvrage et Syrlinks pour les charges utiles.

Dans le cadre de son acquisition par Hemeria, CNIM Air Space, qui compte près de 70 collaborateurs, devient Hemeria Airship, 15% du capital restant aux mains du fonds souverain Definvest du ministère des Armées aux côtés d’Hemeria Invest.

Rappelons qu’Hemeria a investi ces dernières années dans la start-up rennaise Unseenlabs qui développe un projet de surveillance maritime par nanosatellites, ainsi que dans la jeune pousse Prométhée dont l'objectif est de déployer une constellation de nanosatellites d'observation de la Terre.