
L'Agence spatiale européenne veut une puce-système à 16 cœurs RISC-V tolérante aux rayonnements Dans le cadre du programme européen Artes - Advanced Research in Telecommunication Systems - (), l'Agence spatiale européenne (ESA) a signé un contrat avec CAES Gaisler, l'entité suédoise de l'américain CAES (Cobham Advanced Electronic Solutions), spécialiste en développement de systèmes électroniques pour la Défense et l'aérospatial, dans le but de concevoir une puce-système SoC à multiples cœurs RISC-V, tolérante aux pannes et aux rayonnements. Financé par l'Agence spatiale nationale suédoise, le projet vise à améliorer les performances et l'efficacité énergétique des applications embarquées dans des satellites et autres engins spatiaux grâce à un microprocesseur doté de 16 cœurs fondés chacun sur le jeu d'instructions ouvert RISC-V. Ce processeur, baptisé GR7xV, sera conçu pour la gestion des commandes spatiales et des systèmes avancés de traitement des données de charge utile, dans le cadre de satellites de télécommunication, de satellites scientifiques et d'observation de la Terre et de systèmes robotiques d'exploration planétaire. Le processeur, pensé pour être tolérant aux pannes et aux rayonnements dans l’espace, étendra ainsi la famille des processeurs Leon de CAES, déjà utilisés dans les applications spatiales depuis plusieurs décennies et qui sont architecturés autour de cœurs 32 bits Sparc V8 existants. Selon Sandi Habinc, le directeur général de CAES Gaisler Products, le projet est le premier à développer un circuit Asic fondé sur la technologie RISC-V pour les applications spatiales. Ce contrat de l'ESA fait suite à un contrat attribué plus tôt en début d’année par Vinnova, l'agence d'innovation suédoise, pour étendre la plate-forme de processeur RISC-V aux applications durcies dans l'espace, avec des technologies intégrées d’isolation temporelle et de gestion de la cybersécurité. Les résultats de cette étude seront utilisés pour faire progresser le développement du microprocesseur GR7xV durci et seront partagés avec l'industrie dans son ensemble. () Programme qui vise à maintenir et accroître la compétitivité industrielle des États européens dans le domaine des télécommunications par satellite

L'Agence spatiale européenne veut une puce-système à 16 cœurs RISC-V tolérante aux rayonnements

Dans le cadre du programme européen Artes - Advanced Research in Telecommunication Systems - (*), l'Agence spatiale européenne (ESA) a signé un contrat avec CAES Gaisler, l'entité suédoise de l'américain CAES (Cobham Advanced Electronic Solutions), spécialiste en développement de systèmes électroniques pour la Défense et l'aérospatial, dans le but de concevoir une puce-système SoC à multiples cœurs RISC-V, tolérante aux pannes et aux rayonnements.

Financé par l'Agence spatiale nationale suédoise, le projet vise à améliorer les performances et l'efficacité énergétique des applications embarquées dans des satellites et autres engins spatiaux grâce à un microprocesseur doté de 16 cœurs fondés chacun sur le jeu d'instructions ouvert RISC-V.

Ce processeur, baptisé GR7xV, sera conçu pour la gestion des commandes spatiales et des systèmes avancés de traitement des données de charge utile, dans le cadre de satellites de télécommunication, de satellites scientifiques et d'observation de la Terre et de systèmes robotiques d'exploration planétaire. Le processeur, pensé pour être tolérant aux pannes et aux rayonnements dans l’espace, étendra ainsi la famille des processeurs Leon de CAES, déjà utilisés dans les applications spatiales depuis plusieurs décennies et qui sont architecturés autour de cœurs 32 bits Sparc V8 existants.

Selon Sandi Habinc, le directeur général de CAES Gaisler Products, le projet est le premier à développer un circuit Asic fondé sur la technologie RISC-V pour les applications spatiales.

Ce contrat de l'ESA fait suite à un contrat attribué plus tôt en début d’année par Vinnova, l'agence d'innovation suédoise, pour étendre la plate-forme de processeur RISC-V aux applications durcies dans l'espace, avec des technologies intégrées d’isolation temporelle et de gestion de la cybersécurité. Les résultats de cette étude seront utilisés pour faire progresser le développement du microprocesseur GR7xV durci et seront partagés avec l'industrie dans son ensemble.

(*) Programme qui vise à maintenir et accroître la compétitivité industrielle des États européens dans le domaine des télécommunications par satellite