Automobile : les circuits de communication V2X se blindent au niveau sécuritéLa société Autotalks, spécialisée dans les circuits intégrés de communication V2X (Vehicle-of-Everything), a été la première à lancer une solution V2X de deuxième génération prête au déploiement et capable de prendre en charge à la fois le DSRC et le C-V2X en mode direct, deux procédés concurrents ...qui se font aujourd’hui face, le premier reposant sur la norme IEEE 802.11p tandis que le second, plus récent, s’appuie sur les spécifications 3GPP 4G et 5G. La firme annonce aujourd’hui avoir franchi une nouvelle étape en obtenant la certification FIPS (Federal Information Processing Standard) pour un déploiement sécurisé des technologies C-V2X ou DSRC aux Etats-Unis. Plus précisément les circuits V2X d’Autotalks sont désormais certifiés selon les spécifications FIPS 140-2 niveau 3 de l’organisme américain Nist (National Institute of Standards and Technology), dont les exigences couvrent en particulier la prévention des intrusions, l’authentification fondée sur l’identité et la séparation physique (ou logique). Selon la société israélienne, le module de sécurité eHSM (embedded Hardware Security Module) intégré dans ses puces Secton et Craton2 (la seconde embarque en sus un cœur Arm Cortex-A7 et peut fonctionner en mode autonome) est le premier HSM V2X à atteindre ce niveau de certification, sachant que le département américain des Transports recommande vivement la certification FIPS 140-2 niveau 3 pour les HSM V2X afin d'empêcher le vol des identifiants de sécurité. « Les puces Autotalks sont pour l’heure les seuls circuits C-V2X/DSRC véritablement sécurisés qui sont prêts à être déployés aux États-Unis, assure Yaniv Sulkes, vice-président marketing et business development d'Autotalks pour l’Amérique du Nord et l’Europe. Alors que règne encore une certaine incertitude réglementaire concernant la technologie et le spectre de fréquence V2X aux États-Unis, notre solution permet aux constructeurs automobiles de déployer notre chipset en utilisant l'une ou l'autre des technologies V2X, avec la possibilité de passer ultérieurement à l’autre procédé, éliminant ainsi le risque d’un mauvais choix. » Dans le détail, la puce d'Autotalks isole le bloc V2X des domaines non liés à la sûreté de fonctionnement, assurant ainsi la séparation et la sécurité des divers environnements. Le sous-système HSM intégré garantit notamment l'accès aux actifs sécurisés uniquement par des processus autorisés. Ajoutons qu’Autotalks a récemment démontré la conformité de ses puces V2X au standard C-V2X chinois (et au standard de sécurité OSCCA ad hoc) dans le cadre d’une démonstration d’interopérabilité C-V2X impliquant une vingtaine de constructeurs automobiles. Le circuit d’Autotalks y était mis en œuvre par cinq sociétés : Renault-Nissan, Brilliance Auto, FAW, Great Wall et un autre équipementier européen. |