La multiplication d’organismes tous dévolus à garantir « l’interopérabilité de l’Internet des objets » n’était plus tenable en l’état. Des rapprochements entre certains d’entre eux commencent donc à se faire jour. ...Créé en juillet 2014 par Atmel, Broadcom, Dell, Intel, Samsung et Wind River, l’Open Interconnect Consortium (OIC) vient ainsi de signer un accord stratégique avec l’Internet Industrial Consortium (IIC) afin d’élaborer en commun un framework d’architecture de communication adapté au monde industriel.
Le consortium IIC a été lancé officiellement par AT&T, Cisco, GE, IBM et Intel en mars 2014 et compte déjà plus de 140 membres. Son objectif est de formuler des exigences en matière de standards d’interopérabilité et de définir des architectures communes pour la connexion des équipements intelligents, des machines, des processus et des masses de données potentiellement exploitables par les industriels pour l’amélioration et l’optimisation de leurs activités.
A travers leur collaboration, le consortium IIC partagera ses exigences architecturales et ses cas d’usage avec l’OIC. En retour, ce dernier s’assurera que sa spécification, dénommée IoTivity, et le projet open source associé, hébergé par la fondation Linux, disposent bien des caractéristiques nécessaires à une implémentation facile du framework de communication ad hoc dans un environnement industriel.
Fort désormais de plus de 50 membres (dont Dell, HP, Siemens et Honeywell), l’OIC, rappelons-le, s’est donné pour objectif de définir une spécification de framework de communication pour équipements et objets connectés par liaison radio, d’en livrer une implémentation open source et de mettre en place un programme de certification ad hoc. Le framework existe aujourd’hui dans une version préliminaire qui cible plus particulièrement le marché de la maison et du bureau « intelligents », mais d’autres domaines devraient suivre, et notamment celui de l’industriel.